Habiter un bureau évolutif qui prend soin de vous...
Dès son origine, Bonnie&Smile a été pensé et aménagé pour s'adapter à la diversité des personnes et des pratiques professionnelles d'aujourd'hui. Une expérience in situ et #allinoneplace de services pro et perso, allant du choix de leurs bureaux pour des PME à la réservation de salles de réunion pour des formats de séminaires et conférences très variés, incluant des tournages d’émissions en live ou en différé.
Mais en quoi les services proposés répondent-ils aux nouvelles attentes issues de la pandémie ?
La pratique d’un espace de travail détermine sa vie sociale et le « milieu » qui va s’y développer, et ceux-ci ont été profondément bousculés par la crise sanitaire.
Les trois valeurs clé de Bonnie&Smile depuis la création de son premier lieu dans le 16e arrondissement sont l'écoute, l'hospitalité et l'ouverture, fondés sur une éthique du « care » peu comprise encore en France, mais qui recouvre ma conception d’un lieu « attentionné » et le plus incarné possible.
Petit voyage spatio-temporel au sein de ces 3 valeurs :
· L’Écoute, comme un axe de co-développement
Après 25 ans d’études sociologiques sur les comportements des consommateurs dans des marchés très variés et multi culturels, j’ai pris l’habitude d’écouter les perceptions entre les lignes de questionnaires, et d’observer les usages, parfois en dehors des sentiers battus des études marketing. Cette déformation professionnelle m’a naturellement conduit à valoriser l’écoute au-delà des attendus professionnels. Car souvent s’expriment d’autres voix (peu entendues) dans les interviews et focus groups. Et comme par hasard, c’est très souvent ici que se nichent les vraies attentes et frustrations des gens.
C’est donc à la conception même du projet que s’est imposé l’écoute comme un service à part entière de Bonnie. Bonnie&You, avant de devenir une salle d’entretiens individuels (aujourd’hui dédiés au recrutement ou aux coachings divers) était donc un « moment » d’entretien individuel avec chaque résident.e le jour de son arrivée. Un moment d’interaction pour connaître qui il ou elle est réellement, professionnellement – ses attentes, ambitions - et aussi personnellement, à travers sa vie de tous les jours, ses hobbies, ses goûts… Et c’est souvent par ce biais que nous mettons à jour de nouvelles idées de meet up, à partir d’un dada de résident qui veut bien être volontaire pour animer un atelier sur sa passion…
Ainsi, pour anticiper au mieux les attentes de nos membres et clients externes, nous les interviewons régulièrement. Dès le premier confinement, nous les avons interrogés et ils en ont été globalement satisfaits. J’ai pu réaliser à quel point le besoin de reconnexion à un espace-temps de travail familier, sécure, était important pour eux, même s’ils ne parvenaient pas encore à le traduire en terme de service ou d’équipement. En fonction de leur situation économique face à la pandémie, j’ai pu comprendre qu’il était de notre ressort de les mettre en relation avec les autres pour tisser des liens avec les entreprises et coworkers, surtout s’ils ou elles étaient introverti.e.s ou timides. Le premier soulagement n’est-il pas de pouvoir partager ses préoccupations avec d’autres, surtout si on est auto-entrepreneur isolé ? Pour moi, c’est aussi cela, le « Care ».
Autre exemple : après avoir interrogé un client régulier de nos salles de réunion, je m’aperçois que son « rêve » caché serait de braver l’annulation des salons professionnels en organisant des conférences de presse internationales à distance… Ensemble, nous avons réussi à monter et animer 27 sessions de conférences de presse avec 8 pays et des dizaines de journalistes du monde entier, en quelques semaines par Zoom. Bonnie&Smile était donc en mesure d’accueillir et d’héberger des événements hors les murs.
Cette observation et surtout cette pratique quotidienne des usages en mode "test & learn" nous a permis de nous adapter avec souplesse et réactivité, y compris dans nos offres de services, devenues de fait 100% hybrides.
Travailler en mode agile en 2021 n’est pas pour autant une sinécure, loin s’en faut… Le nouvel environnement de travail agile exigera une approche « hybride, partagée, mobile, fluide intégrant une nouvelle logique triadique entre bureau, tiers lieux et domicile » [1]
N’est-ce pas précisément un rôle à prendre pour un espace de coworking attentionné ? Devenir le sas de décompression et de dialogue entre les différents espace-temps « travaillables ». Instiller de nouveaux leviers de stratégie relationnelle entre collaborateurs d’une même entité ou entre coworkers pour incarner à plusieurs les transformations des modes de travail en cours d’élaboration. Car il faut bien le reconnaître : on peut oser des animations, des teams building ou des formats de réunion dans un espace de co meeting qu’on ne pourrait pas organiser ailleurs : ni au bureau (trop cadré, trop coincé) ni chez soi (trop intime, trop seul.e). Bonnie&Smile continue de revendiquer sa dimension de laboratoire d’expérimentations du collaborer autrement.
· C’est ici qu’intervient notre 2e valeur phare : l’ouverture comme vision systémique
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Depuis le début, notre crédo est de nous adapter à la diversité des profils, des cultures, des générations et des situations professionnelles. Faire cohabiter harmonieusement une maman expert-comptable, un chef d’entreprise de 77 ans et une start uppeuse de 25 ans est notre marque de fabrique. Mais l’ouverture ne se résume pas seulement à ça.
C’est aussi la capacité (et la volonté) d’accueillir des écosystèmes différents, qui peuvent s’enrichir mutuellement en se frottant les uns aux autres. C’est aussi une ouverture par la diversité. Chez Bonnie&Smile, plusieurs mini écosystèmes sont nés et ont été renforcés par l’année difficile que nous avons passée : un écosystème de marques cosmétiques, qui s’est développé à la faveur de plusieurs séminaires digitaux en début d’année, un écosystème RH, qui rassemble des sociétés de recrutement et des sociétés d’accompagnement à la mobilité internationale, un écosystème d’analystes et de consultants en bilans carbone… Découvrir et comprendre les usages professionnels de ces différents écosystèmes nous aide à mieux évaluer les besoins actuels et futurs de ces publics d’occupants (et de leurs clients) pour adapter nos offres.
Cette appréhension fine des usages nous aide également à évaluer les points communs et les différences d’attentes entre membres. Par exemple, de façon unanime cette année, la nécessité de recréer des rituels spatio-temporels. Plus structurants encore que la « distribution » de l’espace proprement dit, ces repères rituels font l’effet d’une bulle sécurisante au milieu de l’inquiétude et l’instabilité ambiantes. Est-ce à dire qu’une méta culture d’entreprise, transversale aux sociétés qu’elle abrite, serait possible dans un espace comme le nôtre ?
J’en fais le pari, mais sur une durée qui puisse dépasser les « cassures de rythme » liés à la Covid… Et cette méta culture n’a rien à voir avec celle des chief happiness officersdont on nous a tant vanté les mérites il y a quelques années. De la même façon qu’on ne décrète pas l’intelligence collective, on ne décrète pas la bonne ambiance. Mieux vaut s’ouvrir à l’imprévu, créer, essayer des choses, avoir un peu de second degré et surtout éviter la tyrannie de la bonne humeur, qui est un leurre !
Paradoxalement j’ai également pu découvrir que l’ouverture pouvait exister malgré la tentation d’hygiénisation de la vie au bureau. En effet, malgré les portes de bureaux fermés (et malgré celles et ceux qui préfèrent déjeuner dans leur bureau par peur de contacts), nous avons pu expérimenter l’ouverture autrement. L’ouverture n’est donc pas une notion d’open space et de décloisonnement spatial mais bien un enjeu de socialisation.
· L’Hospitalité, un métier qui s’apprend tous les jours
L’hospitalité n’est pas l’accueil, et ce n’est pas non plus un hobby, ni une option. C’est un engagement fort, difficile à tenir dans la durée. Chez Bonnie&Smile, personne n’a fait des études dans l’hôtellerie, mais chacun.e sait que l’hospitalité ne se résume pas à quelques gourmandises, du café ou du thé.
Il s’agit le plus souvent de petites attentions qui font la différence.
Accueil personnalisé des visiteurs pour nos clients, fournitures et commodités women friendly, aménagements d’espaces spécifiques (salles d’attente ou décors improvisés pour un tournage, prêt de matériel…)
Pour autant, tout est encore à inventer en matière d’hospitalité, à mesure que se digitalisent et que se crispent les relations interpersonnelles. Quoi de plus puissant et convaincant qu’un lieu incarné qui saura raconter son histoire à travers les hommes et les femmes qui l’habitent ?
S’il m’est permis de rêver… j’espère cette année des scènes artistiques où le spectacle et l’improvisation trouveront naturellement leur place pour divertir les clients nomades et résidents, entre deux réunions ou à l’heure des pauses, pour inventer encore de nouvelles hybridations entre le monde du travail et celui de la création.
[1] Benoît Meyronin, Directeur conseil & stratégie du groupe Korus in Workplace magazine juillet 2021