Innovation : le pilier oublié
Innover, innovation, j’innove, tu innoves, s’il est un mot à la mode, c’est bien celui-ci ! Des journalistes aux politiques, on ne parle plus que d’innovation… Et on a bien raison ! D’abord, suivant le sujet, il est plus facile de dire "nous allons innover" plutôt que de dire un gros mot : "changer".
Ensuite, hormis les bébés mouillés, nous sommes rares à aimer spontanément le changement.
Enfin, la nature humaine comporte une caractéristique intangible : la curiosité.
Et quel fabuleux moyen d’exciter la curiosité des clients (ou des collaborateurs) que de leur proposer une nouveauté, pardon, une innovation.
Lorsqu’on parle innovation, nous associons souvent, à tort, cette notion avec start-up, technologies (nouvelles de préférence) R&D, grands groupes, etc.
En réalité, l’innovation concerne bel et bien toutes les entreprises et peut se révéler être un merveilleux outil quand l’économie n’est pas au mieux.
Revenons quelques instants aux fondamentaux
Le Manuel d'Oslo (principale source internationale de principes directeurs en matière de collecte et d'utilisation d'informations sur les activités d’innovation) reconnaît 4 formes d’innovation que l’on peut considérer comme les 4 piliers.
L'innovation de produit
L'introduction d'un bien ou d'un service nouveau. Cette définition inclut les améliorations sensibles des spécifications techniques, des composants et des matières, du logiciel intégré, de la convivialité ou autres caractéristiques fonctionnelles.
L'innovation de procédé
La mise en œuvre d’une méthode de production ou de distribution nouvelle ou sensiblement améliorée. Cette notion implique des changements significatifs dans les techniques, le matériel et/ou le logiciel.
L'innovation de commercialisation
La mise en oeuvre d’une nouvelle méthode de commercialisation impliquant des changements significatifs de la conception ou du conditionnement, du placement, de la promotion ou de la tarification d’un produit.
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9 ansJe trouve cela interessant. Il faut, pour l'harmonie et la pérennité de l'entreprise plusieurs facteurs, à savoir, stratégiquement, garder les acquis et centres de profit et lignes de produits rentables répondant aux motivations er envies du marche, créer sur lesdites lignes de produits des processus d'innovation. Cela signifie apporter, comme dans le secteur de la machine- outil ou de l'horlogerie, dès améliorations sensibles tels que les upgrades de portables et finalement, last but not least, CREER du nouveau. La création, acte le plus difficile dans l'entreprise permet de préparer l'avenir. Il faut donc laisser les dpts R & D faire leur travail. A mon avis, il faut axer les activites de l'entreprise sur ces trois piliers.